Les États doivent garantir l’accès à la justice pour les victimes de la répression postélectorale
Un an après le début de la répression exercée par les forces de sécurité contre les personnes ayant participé aux manifestations de masse postélectorales, Erika Guevara-Rosas, directrice du programme Amériques d’Amnistie internationale, a déclaré :
« Nous demandons à nouveau que des enquêtes soient menées sur tous les cas de recours excessif ou inutile à la force de la part des autorités honduriennes qui ont eu lieu à la suite de l’élection présidentielle, l’an dernier, notamment sur les cas d’homicide, de détention arbitraire et de traitements cruels, inhumains ou dégradants. Les responsables de cette violente répression doivent être sans délai déférés à la justice.
« Nous demandons également aux autorités honduriennes de veiller à ce que toutes les personnes qui attendent toujours d’être jugées pour des allégations d’actes de violence commis pendant les manifestations bénéficient de toutes les garanties en matière d’équité des procès, et à ce que la justice pénale ne soit pas utilisée à mauvais escient pour étouffer les voix dissidentes.
« Dans un contexte régional marqué par un amenuisement du champ d'action reconnu à la société civile et par des attaques contre la liberté d'expression, nous rappelons une fois de plus que les États ont l’obligation de garantir le droit de manifester pacifiquement. »
Pour obtenir plus d’informations ou prendre rendez-vous pour un entretien, veuillez contacter Duncan Tucker : +52 (1) 55 4848 8266, duncan.tucker@amnesty.org
Pour en savoir plus :
Honduras. Les personnes arrêtées durant les manifestations post-électorales ne bénéficient pas des garanties d’une procédure légale (nouvelle, 13 juin 2018)