À propos d’Amnistie Internationale

Un mouvement mondial de plus de 10 millions de personnes, réparties dans plus de 150 pays et qui se battent pour le respect et la protection des droits humains. Voilà comment nous pourrions résumer en une phrase Amnistie internationale.
Amnistie internationale en chiffres
10 millions
de membres à travers le monde
7 500
groupes locaux dans le monde
11 000
membres au Canada francophone
15
groupes locaux au Canada francophone

« Lorsque le dernier prisonnier d'opinion aura été libéré, lorsque la dernière salle de torture aura été fermée et lorsque la Déclaration universelle des droits de l'homme sera devenue une réalité concrète pour tous à travers le monde, alors seulement nous pourrons dire que notre mission est achevée. »

— Peter Benenson, fondateur d’Amnistie internationale.

Révoltés par les atteintes aux droits civils, politiques, sociaux, culturels et économiques qui ont lieu ici et ailleurs dans le monde, mais animés par l’espoir d’un monde meilleur, Amnistie internationale se mobilise en menant campagne et en faisant appel à la solidarité internationale.

Nous menons des activités de sensibilisation et d’éducation aux droits humains, en vue d’aider les gens et les organismes à connaître et à comprendre ces principes. Nous exhortons également les gouvernements à respecter, ratifier et surtout à mettre en œuvre des accords internationaux relatifs aux droits humains.

On doit à la pression d’Amnistie internationale et d’autres organisations la mise en place de multiples normes internationales, telle que la Convention internationale contre la torture (1987), le Tribunal pénal international (2002) ou encore le Conseil des droits humains des Nations Unies (2006). La libération de milliers de prisonniers d’opinion, la tendance à la baisse de la pratique de la peine de mort, et la mise en avant des droits des enfants sont d’autres dossiers dans lesquels Amnistie internationale a œuvré très activement.

NOS VALEURS : SOLIDARITÉ, INDÉPENDANCE ET IMPARTIALITÉ

Afin de préserver son indépendance, Amnistie internationale n'accepte aucun argent provenant de gouvernements pour ses travaux de campagne et de recherche. La plus grande partie de ses fonds provient de dons de ses membres et de ses sympathisants, ainsi que de la vente de matériel promotionnel. Dans le cadre de legs ou de dons d’organismes, des règles strictes encadrent l’acceptation des dons par l’organisation. 

Amnistie internationale fait appel à un vaste éventail de sources pour trouver ses informations, incluant des centaines de journaux, des émissions radio et de télévision, ainsi que plusieurs types de documents officiels tels que des communiqués gouvernementaux ou des rapports d’experts. Amnistie internationale s’entretient de même avec des journalistes, avocats, détenus ou tout autre témoin pertinent dans le cadre de sa mission. Des délégations sont parfois envoyées par l’organisation pour examiner la situation sur le terrain ou pour procéder à une collecte de données.

+ 70 ans : célébrons la Déclaration universelle des droits de l'homme

La Déclaration universelle des droits de l'homme (DUDH) est un texte fondateur et essentiel pour le combat en faveur des droits humains.

Adopté en 1948 par la toute jeune organisation des Nations unies, le texte représente une avancée majeure dans l’histoire de l’humanité. Ce texte représente en effet un consensus inédit pour définir, caractériser et encadrer les droits inhérents à toute personne humaine.

Pour une organisation mobilisée dans la défense des droits humains comme Amnistie internationale, ce texte est fondateur et essentiel. La Déclaration universelle des droits de l’homme est au coeur de notre mandat et de nos missions.

TOUT SUR LA DÉCLARATION

Foire aux questions

Nous ne sommes malheureusement pas en mesure de traiter et prendre en charge toutes les demandes que nous recevons, puisqu’elles se comptent par milliers chaque année. Plusieurs facteurs sont alors pris en compte dans le choix que fait l’organisation quant aux individus défendus, incluant : 

  • La gravité du crime
  • La qualité et la viabilité de l’information autour du cas
  • La probabilité que la prise en charge ait un impact 
  • La récurrence du crime dans le pays
  • Le souhait de l’individu concerné 
  • Le risque d’empirer la situation en intervenant 

Les lois nationales elles-mêmes violent souvent les règlements internationaux qui protègent les droits de la personne. Dans de nombreux pays, les législations d’urgence restreignent radicalement les droits de tous les citoyens et permettent des détentions prolongées sans inculpation ni jugement. En examinant chaque situation, Amnistie internationale fait appel aux règlements internationaux relatifs aux droits humains.

Amnistie internationale est impartiale, et ne soutient ni ne s’oppose à aucun gouvernement ou système politique. Elle prend en charge des cas lorsqu’elle estime qu’il y a des raisons crédibles pour ce faire, quelles que soient l’idéologie prônée par le gouvernement et les opinions des victimes. Elle part du principe que les droits humains transcendent les frontières, un principe qui est reconnu par les principales organisations intergouvernementales du monde entier. Elle vise ainsi à obtenir le respect des règlements internationaux par les gouvernements qui les ont eux-mêmes adoptés.

Amnistie internationale s'oppose à la peine de mort dans toutes les situations car elle la considère comme cruelle et inhumaine, et qu’elle ne respecte pas le droit à la vie. De plus, cette peine est souvent appliquée de façon inéquitable ou arbitraire et, à ce titre, elle laisse place à l'erreur irréparable et irréversible. Enfin, de nombreuses études démontrent que, contrairement à ce que prétendent ses défenseurs, la peine capitale n'a pas de véritable effet dissuasif. 

Une personne qui pose des gestes pour protester contre certaines politiques, comme obstruer la voie publique par exemple, commet un acte dit de « désobéissance civile », dont le degré de violence et de légalité peut varier en fonction des cas. Si, suite à cet acte illégal, elle reçoit une peine normale pour ce type d'offense, Amnistie internationale n'intervient pas en sa faveur. Si toutefois la punition excède ce qui constitue une peine normale, alors dans ce cas, l’organisation peut adopter cet individu comme prisonnier d'opinion. En effet, elle en déduit alors que cette peine a été imposée non pour punir l'offense commise, mais en raison de l'identité même de la personne ou de ses convictions.