L’annonce du ministre de la Justice relative aux demandeurs d’asile est cruelle
À la suite de la décision prise par le ministre de la Justice des États-Unis, aux termes de laquelle les personnes sollicitant l’asile après avoir franchi la frontière en dehors des points d’entrée officiels et validant leur premier test de bien-fondé de leurs craintes n’auront pas le droit d’être libérés sous caution et pourraient être détenues indéfiniment si elles ne sont pas libérées pour raisons humanitaires, Charanya Krishnaswami, directrice des actions de plaidoyer pour les Amériques à AmnIstie Internationale États-Unis, a déclaré :
« Demander asile est un droit humain, pas une infraction. Les familles contraintes de fuir pour échapper à la mort ne doivent pas être traitées comme des criminels. Cette effroyable décision pourrait également forcer des parents à choisir entre être enfermés indéfiniment avec leurs enfants ou renoncer à leur garde pendant la durée de leur procédure d’asile, qui pourrait prendre des mois voire des années. C’est à la fois une manière cruelle de punir des personnes vulnérables et un moyen détourné pour le gouvernement de séparer des familles. Les autorités doivent revenir sur cette décision. »