Le nouveau président doit en faire plus pour amener les auteurs de violations à rendre des comptes
Réagissant à la nomination de Win Myint à la présidence du Myanmar, James Gomez, directeur du programme Asie du Sud-Est et Océanie à Amnistie internationale, a déclaré :
« Les autorités du Myanmar devraient saisir l’occasion représentée par la nomination d’un nouveau président afin d’éviter la catastrophe. Nous avons observé une forte détérioration de la situation des droits humains au cours de l’année écoulée, en particulier en ce qui concerne la communauté rohingya, qui est visée par une campagne de nettoyage ethnique impliquant des crimes contre l'humanité.
« Si le pouvoir de l’armée reste considérable, le gouvernement civil doit en faire davantage pour mettre fin aux discriminations et veiller à ce que les auteurs de violations des droits humains soient tenus de rendre des comptes. »