Chili et Pérou. Lettre ouverte à la présidente Dina Boluarte et au président Gabriel Boric
Face à la crise à laquelle sont confrontées les personnes ayant besoin d’une protection internationale à la frontière entre le Chili et le Pérou, Amnistie internationale exprime sa préoccupation dans une lettre ouverte adressée aux deux gouvernements et les appelle à agir conformément à leurs obligations internationales en matière de protection internationale et de droits humains.
« Nous avons adressé une lettre ouverte au président Gabriel Boric et à la présidente Dina Boluarte pour exprimer notre grave préoccupation quant à la situation dans laquelle se trouvent des personnes ayant besoin d’une protection internationale à la frontière entre le Chili et le Pérou. Nous réagissons ainsi aux mesures mises en place par les gouvernements des deux pays en réponse à la présence de personnes réfugiées et migrantes essayant de franchir la frontière dans cette zone, et notamment au déploiement des forces armées et à l’instauration de l’état d’urgence. Ces mesures contreviennent aux obligations internationales du Chili et du Pérou et nous appelons donc ces deux pays à revoir leur position et à mettre la protection des droits humains au centre de toute décision », a déclaré Erika Guevara Rosas, directrice pour les Amériques à Amnistie internationale.