• 12 fév 2020
  • Soudan
  • Communiqué de presse

Le transfèrement d’Omar el Béchir à la CPI est nécessaire pour que les victimes obtiennent justice

Réagissant aux informations selon lesquelles les autorités soudanaises envisagent de remettre l’ancien président Omar el Béchir et d’autres personnes inculpées à la Cour pénale internationale (CPI) pour qu’ils répondent d’accusations de crimes de guerre, de crimes contre l’humanité et de génocide dans la région du Darfour, entre autres, Julie Verhaar, secrétaire générale adjointe d’Amnistie internationale, a déclaré :

« Omar el Béchir est recherché par la CPI pour le meurtre, l’extermination, le transfert forcé, la torture et le viol de centaines de milliers de personnes pendant le conflit au Darfour. La décision de le remettre à la CPI serait une avancée importante vers la justice pour les victimes et leur famille. Il est scandaleux que, bien qu’il soit sous le coup de mandats d’arrêt depuis plus de 10 ans, Omar el Béchir ait échappé à la justice jusqu’à maintenant.

« Les autorités soudanaises doivent traduire ces paroles en actes et transférer immédiatement à La Haye Omar el Béchir et les autres personnes sous le coup d’un mandat d’arrêt de la CPI. Elles doivent également montrer que l’époque d’impunité pour le gouvernement d’Omar el Béchir est terminée, en traduisant en justice tous les responsables présumés de crimes atroces du régime précédent. »

 

Khoudia Ndiaye | Directrice des communications et stratégies 

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