L’extradition de Julian Assange vers les États-Unis ne doit pas avoir lieu
En amont de l’audience consacrée à la demande d’extradition du 21 octobre 2019 devant le tribunal de première instance de Westminster, Massimo Moratti, directeur adjoint pour l’Europe à Amnistie internationale, a déclaré :
« Le gouvernement britannique doit reconnaître le risque réel de subir de graves violations des droits humains qu’encourt Julian Assange s’il est envoyé aux États-Unis et doit rejeter la demande d’extradition. Le Royaume-Uni doit respecter l’engagement qu’il avait pris précédemment de ne pas renvoyer Julian Assange dans un pays où il risquerait de subir des actes de torture ou d’autres mauvais traitements.
« Le Royaume-Uni doit s’acquitter de ses obligations découlant du droit international relatif aux droits humains, qui interdisent de transférer une personne vers un pays où elle risque de subir de graves violations des droits humains. Si Julian Assange était extradé ou transféré de toute autre manière vers les États-Unis, le Royaume-Uni bafouerait ces obligations. »