Réaction d’Amnistie internationale à la décision de reprendre les exécutions fédérales
Le gouvernement américain a annoncé son intention de reprendre les exécutions fédérales, qui avaient cessé en 2003. Cinq personnes ont été désignées pour être les premières soumises au nouveau protocole d’injection létale. Margaret Huang, directrice exécutive d’Amnistie internationale États-Unis, a déclaré :
« Il est scandaleux que le gouvernement Trump ait décidé de reprendre les exécutions fédérales après une interruption de 16 ans. Cela montre une fois de plus son mépris à l’égard des droits humains.
« La peine de mort est le châtiment le plus cruel et inhumain qui soit. Le système est défaillant et irréparable, c’est pourquoi le gouvernement fédéral ne devrait procéder à aucune exécution. Le recours à la peine capitale va à l’encontre de la tendance tant nationale qu’internationale. Vingt et un États américains et plus de la moitié des pays du monde estiment déjà que la peine de mort bafoue les droits humains et n’a pas de place dans leurs textes de loi. Amnistie internationale s’oppose à la peine de mort en toutes circonstances et continuera de lutter pour mettre fin à cette pratique inhumaine. »