Amnistie Internationale adresse une lettre ouverte soulignant l’importance du système interaméricain de défense des droits humains
Amnistie Internationale a envoyé le 6 mai une lettre ouverte aux chefs d’État de l’Argentine, du Brésil, du Chili, de la Colombie et du Paraguay en réaction aux récentes déclarations de ces pays portant sur le système interaméricain de protection des droits humains.
Dans cette lettre, Amnistie Internationale affirme que ce système doit être protégé et dit profondément regretter que les gouvernements des pays susmentionnés veuillent subordonner les activités du mécanisme régional interaméricain à leurs propres intérêts, d’une manière qui menace les droits des victimes de violations des droits humains.
« À Puerto Rico, au Honduras et au Venezuela, nous avons observé avec grande inquiétude, la semaine dernière, la répression exercée par les autorités contre les citoyens qui s’expriment au moyen de manifestations. Tous les pays de la région doivent se rappeler qu’ils ont l’obligation commune et partagée de protéger les droits humains, a déclaré Erika Guevara-Rosas, directrice du programme Amériques à Amnistie Internationale.
« Le système interaméricain de protection des droits humains est de plus en plus nécessaire pour résister aux attaques dont sont victimes les personnes qui défendent leurs droits, et qui aident la société dans les pays de la région à progresser sur la voie de la justice, de la vérité et des réparations pour les victimes de violations des droits humains commises dans la région Amériques. »
Cette lettre a été signée par les 12 directeurs d’Amnistie Internationale dans la région Amériques. Des porte-parole de l’organisation sont disponibles pour des interviews.