Du 7 novembre 2022 au 31 janvier 2023, 22e édition consécutive de la campagne « Écrire, ça libère ! » d'Amnistie internationale
Montréal, le 9 novembre 2022 - Amnistie internationale invite le public à participer à la 22e édition d’Écrire ça libère, le plus grand événement mondial en faveur des droits humains, dès aujourd’hui et jusqu’au 31 janvier 2023. Chaque année, à l’approche des Fêtes, des personnes du monde entier écrivent des millions de messages d’espoir à des personnes injustement incarcérées ou persécutées. Le samedi 10 décembre, pour la Journée internationale des droits humains, le Grand marathon d’écriture d’Amnistie internationale se déroulera à l’Esplanade Tranquille du Quartier des Spectacles à Montréal. Le public est attendu en grand nombre à Montréal comme ailleurs au Québec, où d’autres marathons seront également organisés (voir la liste).
Cette année, les artistes Malika Tirolien, autrice-compositrice et interprète, Marianna Djelo Baldé, artiste multidisciplinaire et Mehdi Bahmad, artiste musical et visuel se joignent à Amnistie internationale en tant que porte-paroles et réclament justice pour 10 nouvelles personnes et groupes qui font preuve de courage pour défendre leurs droits. Un défenseur de l’environnement emprisonné au Bangladesh pour avoir publié sur Facebook une critique personnelle d'une centrale électrique dans sa région, une artiste russe accusée d'avoir remplacé les étiquettes de prix dans les supermarchés locaux par des informations anti-guerre et un artiste afro-cubain arrêté dans le cadre des manifestations historiques du 11 juillet 2021 sont parmi les citoyens et groupes à qui le public peut s’adresser. Pour découvrir leurs histoires, c’est ici.
Succès de la campagne
Écrire des lettres permet réellement d’apporter des changements pour les personnes dont le cas est mis en avant par la campagne Écrire, ça libère. Depuis 2001, 128 personnes ont été libérées. L’an dernier, c’est plus de 4,7 millions d’actions et de messages qui ont été envoyés et cela a eu des répercussions concrètes.
- En Arabie Saoudite, la défenseure des droits des femmes Nassima al-Sada, emprisonnée pour son militantisme, a finalement été libérée
- Au Guatemala, le défenseur de la terre Bernardo Caal Xol a été libéré après plus de quatre ans de détention
- Au Soudan du Sud, Magai Matiop Ngong, condamné à mort, a été libéré au motif qu’il été mineur au moment des faits qui lui étaient reprochés
- En Algérie, Khaled Drareni a été emprisonné pendant 11 mois en raison de son travail, mais les milliers de cartes envoyées ont permis de le faire libérer.
Pour en savoir davantage, consultez la page de la campagne.