Les États membres de l’OEA doivent continuer d’œuvrer activement contre la répression
Dans le contexte de la 173e période ordinaire de sessions de la Commission interaméricaine des droits de l’homme, Amnistie internationale a organisé des rencontres avec des représentants diplomatiques d’États membres de l’Organisation des États américains (OEA) pour parler de la situation au Nicaragua et du Groupe de travail sur le Nicaragua. Belissa Guerrero, coordinatrice des actions de plaidoyer pour les Amériques à Amnistie internationale, a déclaré :
« À la suite de la décision des autorités nicaraguayennes d’interdire à la Commission de l’Organisation des États américains d’entrer dans le pays, il est évident que le gouvernement de Daniel Ortega poursuit une stratégie consistant à éviter toute surveillance internationale pour tenter d’échapper à ses responsabilités. Il est déraisonnable que la Commission et les victimes soient obligées de se réunir en dehors du pays à cause du refus du gouvernement nicaraguayen. Les États membres de l’OEA doivent réagir avec fermeté face à cette situation qui menace les droits humains et les institutions régionales.
« Au cours de cette visite, Amnistie internationale leur a demandé de ne pas se rendre complices des graves violations des droits humains commises par les autorités du Nicaragua et d’utiliser tous les moyens nécessaires pour soutenir les victimes et empêcher de nouvelles violations. »