Le sommet de Hanoï ne doit pas passer sur les atrocités commises en Corée du Nord
Alors que le président américain Donald Trump doit rencontrer son homologue nord-coréen Kim Jong-un lors d’un sommet organisé les 27 et 28 février à Hanoï, au Viêt-Nam, Francisco Bencosme, responsable du travail de plaidoyer pour la région Asie-Pacifique à Amnistie internationale États-Unis, a déclaré :
« Il y a plus d’un an, Donald Trump s’est engagé devant le Congrès des États-Unis à dénoncer la situation des droits humains en Corée du Nord, mais il a fait depuis lors abstraction des droits humains des Nord-Coréens à plusieurs reprises pour s’attirer les bonnes grâces de Kim Jung-un. Son silence face aux violations graves et incessantes des droits humains est assourdissant.
« La population de la Corée du Nord subit des disparitions forcées, des détentions arbitraires, du travail forcé dans les camps de prisonniers, une absence totale de liberté de la presse, de très fortes restrictions de la liberté d’expression et de mouvement et des séparations de familles depuis plusieurs décennies. Cependant, le président Donald Trump leur tourne le dos pour une opération de communication.
« Il faut qu’il nomme enfin un émissaire des droits humains pour la Corée du Nord, après avoir laissé ce poste vacant pendant deux ans. Les deux dirigeants doivent veiller à ce que les droits humains soient un sujet central de ce sommet. Aucun pays n’est exempté du droit international et de son obligation de respecter les droits humains. »