• 5 Mar 2019
  • Chine
  • Communiqué de presse

Les projets de Google concernant le développement de Dragonfly entament encore la confiance des utilisateurs

Réagissant aux informations publiées par The Intercept selon lesquelles Google travaille toujours sur le projet Dragonfly, son moteur de recherche censuré destiné à la Chine, Anna Bacciarelli, chercheuse sur l’intelligence artificielle et les mégadonnées et conseillère à Amnesty Tech, a déclaré :

« Le manque de transparence sur le développement de Dragonfly est très préoccupant. Nous demandons de nouveau au PDG de Google Sundar Pichai de confirmer publiquement que le développement de Dragonfly a été définitivement abandonné, et pas seulement suspendu. Notre secrétaire général Kumi Naidoo s’est rendu aux bureaux de Google à Mountain View la semaine dernière pour réitérer nos préoccupations quant à Dragonfly, notamment quant au mépris manifeste pour la transparence et l’obligation de rendre des comptes sur le projet.

« Si Google poursuit effectivement le développement du projet Dragonfly, cela signifie non seulement que l’entreprise se soustrait ses responsabilités en matière de droits humains, mais également qu’elle méprise les centaines d’employé·e·s de Google, les plus de 70 organisations de défense des droits humains et les centaines de milliers de militan·e·s du monde entier qui ont appelé l’entreprise à respecter les droits humains et à abandonner le projet Dragonfly. »