États-Unis | La loi sur les crimes de haine donne l'espoir d'imputabilité pour la violence contre les communautés asiatiques et autres communautés racisées
Réagissant à la signature par le président Biden de la loi COVID-19 sur les crimes de haine, qui inclut la loi Jabara-Heyer No hate, Joanne Lin, directrice nationale du plaidoyer et des affaires gouvernementales à Amnistie internationale États-Unis, a déclaré :
« La promulgation de la loi COVID-19 sur les crimes de haine constitue une avancée majeure dans la lutte contre la violence raciale, car elle améliore le signalement des crimes de haine afin que le gouvernement et les forces de l'ordre soient tenus de répondre aux besoins des communautés racisées. Les États-Unis doivent affronter et déraciner les systèmes de suprématie blanche qui ont contribué au ciblage, au profilage et à la désignation de boucs émissaires des communautés racisées. »
Complément d'informations
La nouvelle loi prévoit l'amélioration de la collecte de données et des politiques d'application de la loi en matière d'identification, d'enquête et de signalement des crimes de haine ; elle prévoit des subventions pour les lignes d'assistance téléphonique gérées par l'État pour le signalement et la mise en relation avec des services de soutien, et crée des possibilités de restaurer les communautés et de s'attaquer aux causes profondes des crimes de haine par le biais de peines alternatives pour les délinquants.
