Unecebo Mboteni - Écrire, ça libère ! 2025
Unecebo Mboteni était un garçon de trois ans plein d’énergie, qui aimait se faire des ami·e·s et jouer avec ses petites voitures. On remarquait tout de suite sa présence dans une pièce.Le 18 avril 2024, Unecebo est tombé dans les latrines à fosse de sa garderie, dans la province du Cap-Est en Afrique du Sud. Il est mort le lendemain.
Malheureusement, en Afrique du Sud, l’éducation d’un enfant dépend encore de l’endroit où il naît, des moyens de sa famille et de la couleur de sa peau. Comme le père d’Unecebo l’a déclaré, « mon fils est mort dans un piège à pauvres ».
Un an plus tard, ni la garderie ni le ministère de l’Éducation de base n’ont contacté la famille pour lui dire si les latrines à fosse avaient été détruites ou pour l’informer de l’avancée de l’enquête sur la mort du petit garçon. La famille cherche à obtenir des réponses sur les circonstances de ce tragique accident, mais en vain. Unecebo a perdu la vie dans un endroit où il aurait dû être en sécurité.
Sa famille a droit à des réponses.
Envoyez des messages de soutien à la famille de Unecebo.
Famille d’Unecebo
c/o Amnesty International South Africa
97 Oxford Road, Rosebank
Johannesburg, 2916
Afrique du Sud
- Les messages doivent être brefs et personnels.
- Ne mentionnez jamais Amnistie internationale sur les cartes.
- N’utilisez pas de cartes d’Amnistie internationale ou d’autres organisations (sauf celles prévues à cet effet : nous détachons la portion inférieure des cartes avant de les envoyer. Cartes disponibles sur demande).
- Ne mentionnez pas la situation politique du pays ou les accusations faites à l’endroit des personnes dont les droits sont bafoués.
- N’hésitez pas à écrire en français. La personne recevra des messages en différentes langues et ressentira ainsi que partout dans le monde, des gens pensent à elle.
- Puisque les individus visés par la campagne proviennent de diverses traditions religieuses, veuillez ne pas mentionner Noël ni le Jour de l’An. Utilisez plutôt « vœux de fin d’année ».
- Pour minimiser les frais de poste, envoyez toutes les cartes destinées à la même personne dans une grande enveloppe.
- Indiquez votre nom et votre adresse sur les enveloppes que vous enverrez. Certaines prisons ne distribuent pas les lettres si le nom et l’adresse de l’expéditeur ne figurent pas sur l’enveloppe.
- Si vous recevez une réponse, contactez-nous : elle pourrait contenir des informations utiles pour les chercheurs et chercheuses d’Amnistie internationale.
- N’écrivez ou ne dessinez pas de signes religieux.
ÉCRIRE, ÇA LIBÈRE ! 2025-2026
Chaque année, des sympathisant·e·s d’Amnistie internationale du monde entier écrivent des millions de lettres pour celles et ceux dont les droits les plus fondamentaux sont bafoués. Faites briller les droits humains et joignez-vous à la campagne !