• Émirats arabes unis

Ahmed Mansoor - Écrire, ça libère ! 2023

Ahmed Mansoor est un père et un mari aimant. Ce poète, blogueur et défenseur des droits humains est actuellement incarcéré à la prison d’al Sadr à Abou Dhabi, aux Émirats arabes unis. Il passe ses journées à l’isolement, sans livre, stylo ni papier. Il n’a même pas de lit.

Son crime ? Dire la vérité. Avant son arrestation, Ahmed était l’une des rares personnes aux Émirats arabes unis à transmettre au reste du monde des informations indépendantes et fiables sur les violations des droits humains dans son pays. Il faisait souvent part de ses préoccupations face aux arrestations, aux actes de torture et aux procès iniques subis par les personnes qui s’élèvent contre le pouvoir en place. Il évoquait des problèmes au sein du système judiciaire, et parlait de lois domestiques contraires au droit international.

Ahmed Mansoor paye un lourd tribut pour cela. En mars 2017, les forces de sécurité des Émirats arabes unis ont effectué une descente chez lui et l’ont arrêté. Pendant plus d’un an, personne, pas même sa famille, n’a su où il était détenu. En mai 2018, Ahmed a été condamné à 10 ans de prison, entre autres pour « outrage aux Émirats arabes unis et à leurs symboles ».

Ahmed Mansoor

c/o Ms S.FGulf Centre for Human Rights

PO Box 245

Saida

Liban

  1. Les messages doivent être brefs et personnels.
  2. Ne mentionnez jamais Amnistie internationale sur les cartes.
  3. N’utilisez pas de cartes d’Amnistie internationale ou d’autres organisations (sauf celles prévues à cet effet : nous détachons la portion inférieure des cartes avant de les envoyer. Cartes disponibles sur demande).
  4. Ne mentionnez pas la situation politique du pays ou les accusations faites à l’endroit des personnes dont les droits sont bafoués.
  5. N’hésitez pas à écrire en français. La personne recevra des messages en différentes langues et ressentira ainsi que partout dans le monde, des gens pensent à elle.
  6. Puisque les individus visés par la campagne proviennent de diverses traditions religieuses, veuillez ne pas mentionner Noël ni le Jour de l’An. Utilisez plutôt « vœux de fin d’année ».
  7. Pour minimiser les frais de poste, envoyez toutes les cartes destinées à la même personne dans une grande enveloppe.
  8. Indiquez votre nom et votre adresse sur les enveloppes que vous enverrez. Certaines prisons ne distribuent pas les lettres si le nom et l’adresse de l’expéditeur ne figurent pas sur l’enveloppe.
  9. Si vous recevez une réponse, contactez-nous : elle pourrait contenir des informations utiles pour les chercheurs et chercheuses d’Amnistie internationale.
  10. N’écrivez ou ne dessinez pas de signes religieux.

ÉCRIRE, ÇA LIBÈRE ! 2023-2024

Chaque année, des sympathisant·e·s d’Amnistie internationale du monde entier écrivent des millions de lettres pour celles et ceux dont les droits les plus fondamentaux sont bafoués. Faites briller les droits humains et joignez-vous à la campagne !

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