• Paraguay

Yren Rotel & Mariana Sepúlveda - Écrire, ça libère ! 2022

Yren Rotela et Mariana Sepúlveda veulent vivre librement et faire ce qu’elles aiment, comme jouer au volley-ball, danser et aller au théâtre. Cependant, en tant que femmes transgenres, elles sont surtout occupées à se défendre contre la discrimination. Elles ont été harcelées et agressées physiquement ; on les empêche aussi de dénoncer les problèmes auxquels elles sont confrontées au quotidien.

Au Paraguay, les personnes transgenres ne peuvent pas faire modifier officiellement leur nom ni obtenir des documents d’identité qui correspondent à leur identité de genre, entre autres pratiques discriminatoires. Ainsi, les étudiant·e·s transgenres ne peuvent pas obtenir de diplôme de leur établissement comportant le nom qu’elles ou ils ont choisi, ce qui complique leur recherche d’emploi. Cette inégalité a incité Yren et Mariana à devenir militantes pour que les choses changent.

Mais au Paraguay, il n’est pas facile pour les personnes transgenres de manifester. Ce pays extrêmement conservateur traite ces personnes et l’ensemble de la communauté LGBTI de manière inéquitable. Il tente de les rendre invisibles. C’est la raison pour laquelle les manifestations en faveur des droits des personnes transgenres sont souvent interdites et sont parfois même la cible d’attaques.

Yren Rotela et Mariana Sepúlveda se battent depuis des années pour faire changer leur nom officiel. Si elles pouvaient obtenir des documents correspondant à qui elles sont, cela signifierait que l’État a commencé à reconnaître leur existence en tant que femmes trans-genres. Comme le dit Yren : « Je suis venue au monde pour montrer qui je suis, pas pour qu’on me dise qui je suis. ».

Amnistie internationale Paraguay  
Hassler 5229 entre Cruz del Defensor y Cruz del Chaco,   
Asunción
Paraguay

  1. Les messages doivent être brefs et personnels.
  2. Ne mentionnez jamais Amnistie internationale sur les cartes.
  3. N’utilisez pas de cartes d’Amnistie internationale ou d’autres organisations (sauf celles prévues à cet effet : nous détachons la portion inférieure des cartes avant de les envoyer. Cartes disponibles sur demande).
  4. Ne mentionnez pas la situation politique du pays ou les accusations faites à l’endroit des personnes dont les droits sont bafoués.
  5. N’hésitez pas à écrire en français. La personne recevra des messages en différentes langues et ressentira ainsi que partout dans le monde, des gens pensent à elle.
  6. Puisque les individus visés par la campagne proviennent de diverses traditions religieuses, veuillez ne pas mentionner Noël ni le Jour de l’An. Utilisez plutôt « vœux de fin d’année ».
  7. Pour minimiser les frais de poste, envoyez toutes les cartes destinées à la même personne dans une grande enveloppe.
  8. Indiquez votre nom et votre adresse sur les enveloppes que vous enverrez. Certaines prisons ne distribuent pas les lettres si le nom et l’adresse de l’expéditeur ne figurent pas sur l’enveloppe.
  9. Si vous recevez une réponse, contactez-nous : elle pourrait contenir des informations utiles pour les chercheurs et chercheuses d’Amnistie internationale.
  10. N’écrivez ou ne dessinez pas de signes religieux.

ÉCRIRE, ÇA LIBÈRE ! 2022-2023

Chaque année, des sympathisant·e·s d’Amnistie internationale du monde entier écrivent des millions de lettres pour celles et ceux dont les droits les plus fondamentaux sont bafoués. Faites briller les droits humains et joignez-vous à la campagne !

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