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Ana Maria Santos Cruz - Écrire, ça libère ! 2023

Ana Maria Santos Cruz est une mère aimante. Elle aime assister avec sa fille à des concerts et à des événements culturels à Salvador, au Brésil. Cependant, depuis la mort de son fils, Pedro Henrique, Ana Maria a l’impression qu’on lui a arraché une part d’elle-même.

Au cours de sa trop courte vie, Pedro Henrique a accompli beaucoup de choses. En tant que militant et défenseur de la justice raciale et des droits humains, Pedro Henrique a organisé des « Marches pour la paix » à Tucano, dans l’état de Bahia au Brésil. 

Le 27 décembre 2018, à l’âge de 31 ans, Pedro Henrique a été tué. Trois hommes cagoulés ont effectué une descente à son domicile alors qu’il dormait avec sa petite amie. Il a reçu huit balles dans la tête et le cou. Selon sa petite amie, les trois hommes étaient des policiers. Les agents soupçonnés d’avoir tué Pedro Henrique ont été inculpés en 2019. Cependant, bientôt cinq ans après les faits, ils sont encore actifs dans la police. L’enquête sur cet homicide n’a pas été conclue et le procès n’a pas encore débuté.

Malgré les menaces constantes et le deuil de son fils, Ana Maria a courageusement réclamé la vérité sur sa mort, appelant les autorités à mener une enquête approfondie et à organiser un procès.

Ana Maria Santos Cruz

c/o Amnesty International Brazil

Rua da Gloria, 344

Rooms 302 and 304

Gloria

CEP: 20241-180

Rio de Janeiro

Brésil

  1. Les messages doivent être brefs et personnels.
  2. Ne mentionnez jamais Amnistie internationale sur les cartes.
  3. N’utilisez pas de cartes d’Amnistie internationale ou d’autres organisations (sauf celles prévues à cet effet : nous détachons la portion inférieure des cartes avant de les envoyer. Cartes disponibles sur demande).
  4. Ne mentionnez pas la situation politique du pays ou les accusations faites à l’endroit des personnes dont les droits sont bafoués.
  5. N’hésitez pas à écrire en français. La personne recevra des messages en différentes langues et ressentira ainsi que partout dans le monde, des gens pensent à elle.
  6. Puisque les individus visés par la campagne proviennent de diverses traditions religieuses, veuillez ne pas mentionner Noël ni le Jour de l’An. Utilisez plutôt « vœux de fin d’année ».
  7. Pour minimiser les frais de poste, envoyez toutes les cartes destinées à la même personne dans une grande enveloppe.
  8. Indiquez votre nom et votre adresse sur les enveloppes que vous enverrez. Certaines prisons ne distribuent pas les lettres si le nom et l’adresse de l’expéditeur ne figurent pas sur l’enveloppe.
  9. Si vous recevez une réponse, contactez-nous : elle pourrait contenir des informations utiles pour les chercheurs et chercheuses d’Amnistie internationale.
  10. N’écrivez ou ne dessinez pas de signes religieux.

ÉCRIRE, ÇA LIBÈRE ! 2023-2024

Chaque année, des sympathisant·e·s d’Amnistie internationale du monde entier écrivent des millions de lettres pour celles et ceux dont les droits les plus fondamentaux sont bafoués. Faites briller les droits humains et joignez-vous à la campagne !

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