Damisoa- Écrire, ça libère ! 2025
En 2021, Damisoa et sa famille ont été contraints de quitter leur foyer de la région Androy, dans le sud de Madagascar. Il n’y avait plus assez de nourriture pour survivre à cause de la sécheresse, aggravée par le changement climatique.
Après un périlleux voyage de quatre mois et de 1 500 km, ils ont atteint la région Boeny, dans le nord-ouest du pays, portés par l’espoir d’une vie meilleure. Mais les conditions de vie étaient toujours extrêmement difficiles. En 2023, Damisoa et sa famille se sont vu attribuer une minuscule case de 5 m² sur un site de réinstallation. À chaque saison des pluies, le niveau de la rivière Kamoro monte, encerclant le site avec des eaux souvent infestées de crocodiles et au courant rapide. Il devient donc très dangereux de quitter les lieux. Le camp est situé sur une terre aride et l’accès à la nourriture, à l’eau potable et aux soins de santé est limité. Au début de l’année 2025, la nièce de Damisoa est morte peu après sa naissance lorsque sa mère, affaiblie par la faim et la soif, s’est retrouvée incapable de l’allaiter. Nommé responsable du site par le gouvernement, Damisoa a dénoncé les conditions de vie dégradantes subies par les résident·e·s. Toutes ses requêtes à ce sujet sont néanmoins restées sans réponse
Envoyez des messages de soutien et d’espoir à Damisoa et sa famille
Damisoa
c/o Lot 84bis secteur 5 Manjarisoa
401 Mahajanga I
Boeny
Madagascar
- Les messages doivent être brefs et personnels.
- Ne mentionnez jamais Amnistie internationale sur les cartes.
- N’utilisez pas de cartes d’Amnistie internationale ou d’autres organisations (sauf celles prévues à cet effet : nous détachons la portion inférieure des cartes avant de les envoyer. Cartes disponibles sur demande).
- Ne mentionnez pas la situation politique du pays ou les accusations faites à l’endroit des personnes dont les droits sont bafoués.
- N’hésitez pas à écrire en français. La personne recevra des messages en différentes langues et ressentira ainsi que partout dans le monde, des gens pensent à elle.
- Puisque les individus visés par la campagne proviennent de diverses traditions religieuses, veuillez ne pas mentionner Noël ni le Jour de l’An. Utilisez plutôt « vœux de fin d’année ».
- Pour minimiser les frais de poste, envoyez toutes les cartes destinées à la même personne dans une grande enveloppe.
- Indiquez votre nom et votre adresse sur les enveloppes que vous enverrez. Certaines prisons ne distribuent pas les lettres si le nom et l’adresse de l’expéditeur ne figurent pas sur l’enveloppe.
- Si vous recevez une réponse, contactez-nous : elle pourrait contenir des informations utiles pour les chercheurs et chercheuses d’Amnistie internationale.
- N’écrivez ou ne dessinez pas de signes religieux.
ÉCRIRE, ÇA LIBÈRE ! 2025-2026
Chaque année, des sympathisant·e·s d’Amnistie internationale du monde entier écrivent des millions de lettres pour celles et ceux dont les droits les plus fondamentaux sont bafoués. Faites briller les droits humains et joignez-vous à la campagne !