Makhabat Tajibek kyzy - Écrire, ça libère ! 2025
Issue d’une famille de poètes, de juges et de responsables politiques, Makhabat Tajibek kyzy a grandi dans un environnement créatif et porté sur les droits humains. La poésie fait partie intégrante de la culture du kirghize, et les poètes manient le langage pour exprimer les difficultés de la population et critiquer les autorités. Pour Makhabat, le métier de journaliste s’est imposé comme une évidence. Il lui permettait d’amplifier des voix et de partager des histoires.
En 2022, Makhabat se trouvait à la tête de l’un des principaux médias d’investigation du Kirghizistan. Elle dénonçait des actes de corruption présumée au plus haut niveau, et écrivait sur des problèmes sociaux profondément ancrés, notamment les inégalités, donnant ainsi une voix aux personnes concernées.
En décembre 2023, elle a reçu des menaces d’emprisonnement, de torture et d’expulsion. Ne se laissant pas intimider, Makhabat a juré de continuer son travail. À peine quelques semaines plus tard, en janvier 2024, les autorités ont effectué une descente à son domicile et l’ont arrêtée. Les accusations retenues contre elle, « appels à la violence contre les citoyens » et « appels à la désobéissance active et à des émeutes de masse », n’ont aucun fondement.
Aucun élément de preuve ne vient corroborer ces chefs d’inculpation. Pourtant, en octobre 2024, Makhabat a été condamnée à six ans de prison.
Envoyez des messages de soutien et d’espoir à Makhabat.
Makhabat Tajibek kyzy,
1991 year of birth
Correctional Facility No. 2
selo Stepnoye
Alamudun District
724328
Kirghizistan
- Les messages doivent être brefs et personnels.
- Ne mentionnez jamais Amnistie internationale sur les cartes.
- N’utilisez pas de cartes d’Amnistie internationale ou d’autres organisations (sauf celles prévues à cet effet : nous détachons la portion inférieure des cartes avant de les envoyer. Cartes disponibles sur demande).
- Ne mentionnez pas la situation politique du pays ou les accusations faites à l’endroit des personnes dont les droits sont bafoués.
- N’hésitez pas à écrire en français. La personne recevra des messages en différentes langues et ressentira ainsi que partout dans le monde, des gens pensent à elle.
- Puisque les individus visés par la campagne proviennent de diverses traditions religieuses, veuillez ne pas mentionner Noël ni le Jour de l’An. Utilisez plutôt « vœux de fin d’année ».
- Pour minimiser les frais de poste, envoyez toutes les cartes destinées à la même personne dans une grande enveloppe.
- Indiquez votre nom et votre adresse sur les enveloppes que vous enverrez. Certaines prisons ne distribuent pas les lettres si le nom et l’adresse de l’expéditeur ne figurent pas sur l’enveloppe.
- Si vous recevez une réponse, contactez-nous : elle pourrait contenir des informations utiles pour les chercheurs et chercheuses d’Amnistie internationale.
- N’écrivez ou ne dessinez pas de signes religieux.
ÉCRIRE, ÇA LIBÈRE ! 2025-2026
Chaque année, des sympathisant·e·s d’Amnistie internationale du monde entier écrivent des millions de lettres pour celles et ceux dont les droits les plus fondamentaux sont bafoués. Faites briller les droits humains et joignez-vous à la campagne !