• Myanmar

Maung Sawyeddollah - Écrire, ça libère ! 2023

Il y a six ans, la vie n’était pas facile pour Maung Sawyeddollah, mais il aimait jouer au foot et rêvait de devenir médecin. Cependant, en 2017, alors qu’il avait 15 ans, sa vie a été bouleversée. L’armée du Myanmar a lancé une opération de nettoyage ethnique contre les Rohingyas, minorité ethnique qui subit depuis des décennies une forte discrimination cautionnée par l’État du Myanmar. Des milliers de Rohingyas ont été tués, violés et torturés, et leurs villages ont été incendiés.

Craignant pour leurs vies, Sawyeddollah et sa famille ont marché pendant 15 jours jusqu’au Bangladesh. Ils sont parvenus au camp de réfugié·e·s de Cox’s Bazar, où ils vivent toujours. En parallèle de ses études, il milite pour que l’entreprise Meta, à laquelle appartient Facebook, prenne ses responsabilités pour sa contribution à ces atrocités. Plusieurs années avant ces attaques, les algorithmes de Meta ont amplifié la haine anti-Rohingyas sur Facebook, alimentant la violence perpétrée par l’armée du Myanmar.

Maung Sawyeddollah et sa famille ont tout perdu, mais le jeune homme a encore de l’espoir. Avec sa communauté, il appelle Meta à verser des indemnités en réparation de son rôle dans ces horreurs, y compris pour financer des programmes d’éducation à Cox’s Bazar. Il estime que l’éducation aidera les membres de sa communauté à reconstruire les vies qui ont été brisées.

Maung Sawyeddollah

c/o Amnesty International South Asia Regional Office

23/2 Horton Place

Colombo 7

Sri Lanka

  1. Les messages doivent être brefs et personnels.
  2. Ne mentionnez jamais Amnistie internationale sur les cartes.
  3. N’utilisez pas de cartes d’Amnistie internationale ou d’autres organisations (sauf celles prévues à cet effet : nous détachons la portion inférieure des cartes avant de les envoyer. Cartes disponibles sur demande).
  4. Ne mentionnez pas la situation politique du pays ou les accusations faites à l’endroit des personnes dont les droits sont bafoués.
  5. N’hésitez pas à écrire en français. La personne recevra des messages en différentes langues et ressentira ainsi que partout dans le monde, des gens pensent à elle.
  6. Puisque les individus visés par la campagne proviennent de diverses traditions religieuses, veuillez ne pas mentionner Noël ni le Jour de l’An. Utilisez plutôt « vœux de fin d’année ».
  7. Pour minimiser les frais de poste, envoyez toutes les cartes destinées à la même personne dans une grande enveloppe.
  8. Indiquez votre nom et votre adresse sur les enveloppes que vous enverrez. Certaines prisons ne distribuent pas les lettres si le nom et l’adresse de l’expéditeur ne figurent pas sur l’enveloppe.
  9. Si vous recevez une réponse, contactez-nous : elle pourrait contenir des informations utiles pour les chercheurs et chercheuses d’Amnistie internationale.
  10. N’écrivez ou ne dessinez pas de signes religieux.

ÉCRIRE, ÇA LIBÈRE ! 2023-2024

Chaque année, des sympathisant·e·s d’Amnistie internationale du monde entier écrivent des millions de lettres pour celles et ceux dont les droits les plus fondamentaux sont bafoués. Faites briller les droits humains et joignez-vous à la campagne !

VOIR LA CAMPAGNE