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Luis Manuel Otero Alcántara - Écrire, ça libère ! 2022

Luis Manuel Otero Alcántara est un artiste noir autodidacte de Cuba. Il aime peindre, danser et porter des costumes rose vif. Sa maison de San Isidro, l’un des quartiers les plus pauvres de La Havane, est un refuge pour la communauté, une maison ouverte où rencontrer des personnes et créer des liens.

Frustré par le décret 349, un texte de loi visant à réduire au silence les artistes exprimant des critiques, Luis Manuel est devenu un chef de file du mouvement San Isidro, un groupe d’artistes, de journalistes et de militant·e·s de tous horizons qui défend le droit à la liberté d’expression et dont les membres sont victimes d’actes d’intimidation, placés sous surveillance, voire détenus.

Le 2 mai 2021, des agents de la sûreté de l’État sont allés chercher Luis Manuel à son domicile, où il observait une grève de la faim pour protester contre la saisie de ses oeuvres par les autorités. Ils l’ont emmené dans un hôpital et coupé du monde extérieur. Après sa libération, un mois plus tard, les forces de sécurité ont continué à surveiller tous ses faits et gestes.

Le 11 juillet 2021, Luis Manuel a diffusé en ligne une vidéo dans laquelle il indiquait qu’il allait participer à l’une des plus grandes manifestations que Cuba ait connues depuis des décennies. Il a été arrêté avant le début de la manifestation et emmené à la prison de sécurité maximale de Guanajay, où il se trouve toujours. En juin 2022, Luis Manuel Otero Alcántara a été condamné à cinq ans de prison, à l’issue d’un procès à huis clos. Il voit son état de santé se dégrader en prison et ne bénéficie pas de soins médicaux adaptés.

Bureau régional des Amériques - Luz Saviñón 519, Colonia Del Valle Norte, Alcaldía Benito Juárez, C.P. 03103, Mexico City, Mexico

  1. Les messages doivent être brefs et personnels.
  2. Ne mentionnez jamais Amnistie internationale sur les cartes.
  3. N’utilisez pas de cartes d’Amnistie internationale ou d’autres organisations (sauf celles prévues à cet effet : nous détachons la portion inférieure des cartes avant de les envoyer. Cartes disponibles sur demande).
  4. Ne mentionnez pas la situation politique du pays ou les accusations faites à l’endroit des personnes dont les droits sont bafoués.
  5. N’hésitez pas à écrire en français. La personne recevra des messages en différentes langues et ressentira ainsi que partout dans le monde, des gens pensent à elle.
  6. Puisque les individus visés par la campagne proviennent de diverses traditions religieuses, veuillez ne pas mentionner Noël ni le Jour de l’An. Utilisez plutôt « vœux de fin d’année ».
  7. Pour minimiser les frais de poste, envoyez toutes les cartes destinées à la même personne dans une grande enveloppe.
  8. Indiquez votre nom et votre adresse sur les enveloppes que vous enverrez. Certaines prisons ne distribuent pas les lettres si le nom et l’adresse de l’expéditeur ne figurent pas sur l’enveloppe.
  9. Si vous recevez une réponse, contactez-nous : elle pourrait contenir des informations utiles pour les chercheurs et chercheuses d’Amnistie internationale.
  10. N’écrivez ou ne dessinez pas de signes religieux.

ÉCRIRE, ÇA LIBÈRE ! 2022-2023

Chaque année, des sympathisant·e·s d’Amnistie internationale du monde entier écrivent des millions de lettres pour celles et ceux dont les droits les plus fondamentaux sont bafoués. Faites briller les droits humains et joignez-vous à la campagne !

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