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Défenseur·e·s de la terre Wet'suwet'en - Écrire, ça libère ! 2024

Les Wet’suwet’en sont une communauté autochtone du Canada dont le territoire ancestral non cédé se situe en Colombie-Britannique. Depuis plusieurs années maintenant, les défenseur·e·s du droit à la terre Wet’suwet’en sont harcelé·e·s, intimidé·e·s, évacué·e·s de force et criminalisé·e·s par la Gendarmerie royale du Canada (GRC) car ils s’opposent à la construction d’un gazoduc sur leur territoire.  

Les Wet'suwet'en n'ont jamais renoncé à leur titre sur leur territoire ancestral non cédé. Les chefs héréditaires Wet'suwet'en sont les autorités de la nation, conformément à la loi Wet'suwet'en et à l'arrêt Delgamuukw-Gisday'wa de la Cour suprême du Canada. Ils s'opposent à la construction du gazoduc au nom des cinq clans Wet'suwet'en. Néanmoins, la construction du gazoduc se poursuit sans le consentement préalable, libre et éclairé des chefs héréditaires. 

Les conséquences de ce gazoduc pourraient être désastreuses. 

Neuf défenseur·e·s de la terre Wet'suwet'en sont poursuivi·e·s en justice pour avoir prétendument désobéi à un ordre d'injonction de se tenir à l'écart des chantiers de construction de gazoduc, bien que ceux-ci soient situés sur le territoire ancestral non cédé de la nation. S'ils sont reconnus coupables, ils pourraient être condamnés à une peine de prison. 

Wet’suwet’en Nation 
c/o Amnesty International Canada  


312  Avenue Laurier Est 


Ottawa,ON 

K1N 1H9 


  1. Les messages doivent être brefs et personnels.
  2. Ne mentionnez jamais Amnistie internationale sur les cartes.
  3. N’utilisez pas de cartes d’Amnistie internationale ou d’autres organisations (sauf celles prévues à cet effet : nous détachons la portion inférieure des cartes avant de les envoyer. Cartes disponibles sur demande).
  4. Ne mentionnez pas la situation politique du pays ou les accusations faites à l’endroit des personnes dont les droits sont bafoués.
  5. N’hésitez pas à écrire en français. La personne recevra des messages en différentes langues et ressentira ainsi que partout dans le monde, des gens pensent à elle.
  6. Puisque les individus visés par la campagne proviennent de diverses traditions religieuses, veuillez ne pas mentionner Noël ni le Jour de l’An. Utilisez plutôt « vœux de fin d’année ».
  7. Pour minimiser les frais de poste, envoyez toutes les cartes destinées à la même personne dans une grande enveloppe.
  8. Indiquez votre nom et votre adresse sur les enveloppes que vous enverrez. Certaines prisons ne distribuent pas les lettres si le nom et l’adresse de l’expéditeur ne figurent pas sur l’enveloppe.
  9. Si vous recevez une réponse, contactez-nous : elle pourrait contenir des informations utiles pour les chercheurs et chercheuses d’Amnistie internationale.
  10. N’écrivez ou ne dessinez pas de signes religieux.

ÉCRIRE, ÇA LIBÈRE ! 2024-2025

Chaque année, des sympathisant·e·s d’Amnistie internationale du monde entier écrivent des millions de lettres pour celles et ceux dont les droits les plus fondamentaux sont bafoués. Faites briller les droits humains et joignez-vous à la campagne !

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