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Oncle Pabai et Oncle Paul - Écrire, ça libère ! 2023

Oncle Pabai et Oncle Paul sont des dirigeants communautaires du peuple Guda Maluyigal, dans les îles du détroit de Torrès, la région la plus au nord de l’Australie. Pendant des milliers d’années, leurs ancêtres, membres de peuples autochtones, ont vécu sur ces îles.

Aujourd’hui, en raison du changement climatique, leur mode de vie, leurs systèmes de connaissances traditionnels, leurs pratiques culturelles et leurs connexions spirituelles, transmis de génération en génération, pourraient être perdus à jamais. L’élévation du niveau de la mer est chaque année plus destructrice : elle érode les plages, détruit les sites culturels sacrés et les cimetières où reposent les ancêtres, ravage les potagers, et menace les infrastructures des îles.

Oncle Pabai et Oncle Paul, appelés « oncles » par leurs communautés en signe de respect, se sont tournés vers les tribunaux. Ils affirment que le gouvernement australien ne prend pas les mesures qui s’imposent pour limiter les effets du changement climatique, ce qui cause la destruction de leurs terres et de leur culture.

Si des actions ne sont pas urgemment mises en place, de grandes parties des îles du détroit de Torrès deviendront inhabitables, et de nombreux habitant·e·s devront quitter leurs terres ancestrales. Ce serait dévastateur pour les communautés. 

Uncle Pabai et Uncle Paul

c/o Amnesty International Australia

Locked bag 23

Broadway, NSW, 2007

Australie

  1. Les messages doivent être brefs et personnels.
  2. Ne mentionnez jamais Amnistie internationale sur les cartes.
  3. N’utilisez pas de cartes d’Amnistie internationale ou d’autres organisations (sauf celles prévues à cet effet : nous détachons la portion inférieure des cartes avant de les envoyer. Cartes disponibles sur demande).
  4. Ne mentionnez pas la situation politique du pays ou les accusations faites à l’endroit des personnes dont les droits sont bafoués.
  5. N’hésitez pas à écrire en français. La personne recevra des messages en différentes langues et ressentira ainsi que partout dans le monde, des gens pensent à elle.
  6. Puisque les individus visés par la campagne proviennent de diverses traditions religieuses, veuillez ne pas mentionner Noël ni le Jour de l’An. Utilisez plutôt « vœux de fin d’année ».
  7. Pour minimiser les frais de poste, envoyez toutes les cartes destinées à la même personne dans une grande enveloppe.
  8. Indiquez votre nom et votre adresse sur les enveloppes que vous enverrez. Certaines prisons ne distribuent pas les lettres si le nom et l’adresse de l’expéditeur ne figurent pas sur l’enveloppe.
  9. Si vous recevez une réponse, contactez-nous : elle pourrait contenir des informations utiles pour les chercheurs et chercheuses d’Amnistie internationale.
  10. N’écrivez ou ne dessinez pas de signes religieux.

ÉCRIRE, ÇA LIBÈRE ! 2023-2024

Chaque année, des sympathisant·e·s d’Amnistie internationale du monde entier écrivent des millions de lettres pour celles et ceux dont les droits les plus fondamentaux sont bafoués. Faites briller les droits humains et joignez-vous à la campagne !

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