Sai Zaw Thaike - Écrire, ça libère ! 2025
Le journalisme est une activité extrêmement dangereuse au Myanmar : plus de 200 journalistes ont été emprisonnés par l’armée depuis le coup d’État militaire de 2021, et au moins sept auraient été tués. Des médias ont été interdits et contraints à l’exil.
Malgré ce danger, lorsque le cyclone Mocha a frappé le Myanmar en mai 2023, le photojournaliste Sai Zaw Thaike s’est secrètement rendu dans l’État d’Arakan, déterminé à documenter les dégâts.
Il s’est intégré à une équipe d’aide d’urgence. Il a été arrêté une semaine plus tard. Il a été interrogé, roué de coups et, en septembre 2023, un tribunal militaire l’a condamné à 20 ans de prison assortis de travaux forcés. Son procès a duré seulement un jour.
Sai Zaw devrait pouvoir faire son travail de journaliste librement. Il devrait aussi pouvoir être chez lui, passer du temps avec sa famille et faire les choses qu’il aime, comme jouer au foot, regarder les matchs de Manchester United et voir ses ami·e·s. Il devrait pouvoir s’occuper de ses chats qu’il adore.
Au lieu de cela, il est emprisonné. Il a subi des passages à tabac par le personnel pénitentiaire et des périodes de détention à l’isolement.
Envoyez des messages de soutien et d’espoir à Sai Zaw Thaike.
Sai Zaw Thaike
c/o Amnesty International
East and Southeast Asia and
the Pacific Regional Office
M. Thai Tower
All Seasons Place
87 Wireless Road
Lumpini, Phatumwan
Bangkok 10330
Thaïlande
- Les messages doivent être brefs et personnels.
- Ne mentionnez jamais Amnistie internationale sur les cartes.
- N’utilisez pas de cartes d’Amnistie internationale ou d’autres organisations (sauf celles prévues à cet effet : nous détachons la portion inférieure des cartes avant de les envoyer. Cartes disponibles sur demande).
- Ne mentionnez pas la situation politique du pays ou les accusations faites à l’endroit des personnes dont les droits sont bafoués.
- N’hésitez pas à écrire en français. La personne recevra des messages en différentes langues et ressentira ainsi que partout dans le monde, des gens pensent à elle.
- Puisque les individus visés par la campagne proviennent de diverses traditions religieuses, veuillez ne pas mentionner Noël ni le Jour de l’An. Utilisez plutôt « vœux de fin d’année ».
- Pour minimiser les frais de poste, envoyez toutes les cartes destinées à la même personne dans une grande enveloppe.
- Indiquez votre nom et votre adresse sur les enveloppes que vous enverrez. Certaines prisons ne distribuent pas les lettres si le nom et l’adresse de l’expéditeur ne figurent pas sur l’enveloppe.
- Si vous recevez une réponse, contactez-nous : elle pourrait contenir des informations utiles pour les chercheurs et chercheuses d’Amnistie internationale.
- N’écrivez ou ne dessinez pas de signes religieux.
ÉCRIRE, ÇA LIBÈRE ! 2025-2026
Chaque année, des sympathisant·e·s d’Amnistie internationale du monde entier écrivent des millions de lettres pour celles et ceux dont les droits les plus fondamentaux sont bafoués. Faites briller les droits humains et joignez-vous à la campagne !