Rapport mondial sur la peine de mort - 2018
En finir avec la peine de mort, c’est reconnaître qu’il s’agit d’une pratique destructrice, qui entraîne la division et n’est pas compatible avec des valeurs largement partagées. Elle offre des réponses simplistes à des problèmes humains complexes, et empêche de se concentrer sur la recherche de mesures efficaces de lutte contre la criminalité. Elle ne fournit qu’une réponse superficielle à la souffrance de la famille de la victime et étend cette souffrance aux proches du condamné.
Le monde renonce peu à peu aux exécutions judiciaires. À la fin de l’année 2018, 106 pays (la majorité des États dans le monde) avaient aboli la peine de mort pour tous les crimes dans leur législation, et 142 (plus des deux tiers des États) étaient abolitionnistes en droit ou en pratique. Seule une poignée de gouvernements procèdent à des exécutions chaque année.