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Le monde doit immédiatement se tenir aux côtés du peuple du Myanmar

Le 11 mai a marqué le centième jour depuis le coup d'État militaire au Myanmar. Près de 800 personnes, dont des enfants, ont été tuées par les forces de sécurité du Myanmar. Plus de 3 800 personnes ont été arrêtées, dont des journalistes, médecins, étudiant·e·s, militant·e·s, dirigeant·e·s communautaires, opposant·e·s politiques et détracteur·rice·s de l'armée. 

Comment mettre fin à cette répression sanglante au Myanmar ? En demandant aux gouvernements et aux entreprises du monde entier de s'unir pour priver les militaires des moyens leur permettant de maltraiter la population du Myanmar, et lorsque les auteurs de ces actes seront tenus responsables des atrocités commises en matière de droits humains. 

Pendant des décennies, les militaires ont gouverné les 54 millions d’habitant·e·s du Myanmar par la violence et la cruauté, commettant des atrocités et exploitant les ressources naturelles du pays à des fins personnelles.

En 2015, un gouvernement civil a été élu, bien que les militaires conservent une grande partie du pouvoir. Mais le 1er février 2021, le jour où un nouveau parlement devait entrer en fonction après les élections de 2020, les militaires du Myanmar ont à nouveau pris le pouvoir après avoir détenu des dirigeants élus.

On estime qu'un million de personnes provenant de centaines de villes ont occupé les rues dans le cadre de manifestations complètement pacifiques. 

Les forces de sécurité du Myanmar ont répondu par l’effusion de sang, les enlèvements, l’emprisonnement et la torture. Elles utilisent des armes de guerre, notamment des mitrailleuses légères, des fusils de tireur d’élite et des fusils semi-automatiques, contre des manifestant·e·s pacifiques et des passant·e·s. Les forces de sécurité du Myanmar continuent de faire la guerre dans les zones où vivent les minorités ethniques, des personnes civiles sont ainsi tuées ou blessées et dans l’obligation de fuir leurs foyers. Les militaires ont coupé Internet pour dissimuler la brutalité de leurs attaques.

Malgré les répressions sanglantes, les habitant·e·s du Myanmar n'ont pas renoncé. Rejoignez-nous et faites front avec le peuple du Myanmar - pour la liberté, pour les droits humains.

Signez cette pétition sans délai et demandez aux gouvernements et aux entreprises du monde entier de s'unir pour mettre fin à l'oppression exercée par les militaires au Myanmar !

Exhortez les gouvernements du monde entier à :

  • Prendre de nouvelles mesures pour arrêter l’exportation des armes, et toutes autres ressources utilisées pour commettre des violations, à l'armée du Myanmar;
  • Soutenir les appels lancés au Conseil de sécurité des Nations unies pour qu'il adopte une résolution contraignante visant à : imposer un embargo mondial complet sur les armes à destination du Myanmar, imposer des sanctions financières ciblées à l'encontre des responsables soupçonnés d'être responsables de crimes de droit international et de violations graves ; et déférer la situation au Myanmar à la Cour pénale internationale ;
  • Soutenir et voter une résolution sur le Myanmar lorsqu'elle sera débattue à l'Assemblée générale des Nations unies ;
  • Demander aux États membres de l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est de condamner les meurtres et les détentions illégales perpétrés par l'armée du Myanmar, et de soutenir le Conseil de sécurité des Nations unies pour imposer un embargo global et complet sur les armes à destination du Myanmar ;
  • Exercer une compétence universelle et d'autres formes de compétence pour enquêter sur toute personne qui peut raisonnablement être soupçonnée d'être responsable de crimes de droit international au Myanmar ;
  • Accroître l'aide humanitaire aux personnes qui se trouvent au Myanmar ou qui le fuient et qui sont confrontées aux effets combinés de la COVID-19, de la répression du coup d'État et du conflit armé.
  • Rappeler aux entreprises locales et étrangères qui opèrent ou qui ont l'intention d'investir au Myanmar qu'il leur incombe de respecter les droits humains, et notamment d'évaluer l'impact de leurs opérations et de leurs partenariats sur les droits humains.