Protégeons les droits des peuples autochtones en Équateur !
Des négociations commerciales sont en cours entre le Canada et l'Équateur visant à accroître les investissements miniers canadiens, au milieu des protestations des communautés qui subissent déjà les effets négatifs des projets canadiens sur leurs droits et l'environnement.
Au début de l’année, lors d’une audition parlementaire, les négociateurs canadiens ont reconnu chercher à mettre en place des mesures demandées par l’industrie minière pour favoriser et renforcer la protection de projets miniers en Équateur, qui abrite une des biodiversités les plus riches au monde.
Victimes d’attaques violentes et de répression, les peuples autochtones et les communautés rurales en Équateur subissent déjà des violations de leurs droits là où les entreprises canadiennes exercent leurs activités. Ceux et celles qui s’expriment pour le droit de chacun·e à un environnement propre, sain et durable, sont criminalisé·e·s en faisant l’objet de fausses accusations. Ces personnes ne sont aussi ni informées ni consultées au sujet de l'accord commercial, ce qui constitue une violation de la constitution équatorienne et des obligations des deux pays en vertu des traités internationaux tel que la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones, ratifiée par le Canada en 2021.
À ce jour, le Canada n’a pas donné suite aux appels lancés par Amnistie internationale pour qu’il réalise une étude d’impact indépendante sur la manière dont les droits des peuples marginalisés seront affectés par ces mines. Le Canada souhaite par ailleurs inclure des protections pour les investisseurs, vivement déconseillées par des experts de l'ONU en raison de leurs « conséquences catastrophiques » sur les droits humains et l'environnement.
Cet accord commercial comporte des risques énormes pour la population et l’environnement. Les droits humains ne doivent pas être sacrifiés dans les négociations commerciales en Équateur.
Envoyer un message à la ministre du commerce international, Mary Ng, lui demandant de respecter les obligations du Canada en matière de droits humains en Équateur !