Il faut cesser la répression meurtrière des manifestations au Bangladesh
Le Bangladesh est le théâtre de la répression la plus meurtrière contre des manifestant·e·s depuis l'indépendance du pays. Depuis le 15 juillet 2024, les autorités ont mené une répression massive qui a entraîné la mort de plus de 197 étudiant·e·s, journalistes et passant·e·s, et blessé des milliers de personnes alors que la mobilisation s'intensifiait. Signez la pétition dès maintenant et exigez du gouvernement du Bangladesh qu'il mette fin de toute urgence à cette répression.
Quel est le problème?
Depuis le 1er juillet 2024, des étudiant.e.s universitaires mènent des mouvements de protestation pour réclamer des réformes du système de quotas en vigueur, qui réserve 30 % des emplois publics aux descendant·e·s des vétérans de la guerre d'indépendance. Ils et elles estiment que ce système favorise injustement les partisans du parti au pouvoir.
Les manifestations ont été sévèrement réprimées par les autorités et les violences qui s'en sont suivies ont entraîné la mort de plus de 197 personnes, dont 75 en une seule journée, des milliers de blessés et plus de 2 500 personnes auraient été arrêtées. Les enquêtes d'Amnistie Internationale montrent que les forces de sécurité ont réagi aux manifestations en recourant à une force illégale, parfois mortelle.
Les autorités bangladaises n'ont pas non plus empêché les assauts qui auraient été perpétrés par des membres de la Ligue Chatra du Bangladesh (BCL), un groupe affilié au parti au pouvoir, à l’encontre des manifestant·e·s. Les autorités ont également instauré un couvre-feu de type « tir à vue » et une coupure d'Internet à l'échelle nationale, isolant ainsi le pays du reste du monde.
Les droits et la sécurité des Bangladais·es sont gravement menacés et des mesures immédiates doivent être prises pour que les dirigeants répondent de leurs actes.
Exhorter la Première ministre du Bangladesh, Sheikh Hasina, à :
1. Mettre fin à la répression des droits à la liberté d'expression et de réunion pacifique.
2. Mener une enquête approfondie, efficace, indépendante et impartiale sur ces décès et veiller à ce que les responsables répondent de leurs actes.
3. Lever d'urgence l'interdiction générale de manifester.
4. Libérer immédiatement toutes les personnes qui ont été arrêtées uniquement pour avoir exercé leur droit à la liberté d'expression et de réunion pacifique.
Ce que vous pouvez faire
Signez la pétition dès maintenant et exigez des autorités qu'elles protègent les droits des Bangladais·es, qu'elles libèrent les personnes arrêtées arbitrairement et qu'elles demandent des comptes aux forces de sécurité.