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Les violations des droits humains au Salvador doivent cesser

Au Salvador, l’état d’exception déclaré par le président Nayib Bukele en 2022 provoque une crise des droits humains. Cette mesure, qui aurait été prise pour lutter contre les violences commises par des gangs, a eu pour effet la suspension de droits fondamentaux et a entraîné l’emprisonnement injuste, en dehors de toute procédure régulière, de plus de 70 000 personnes. Le harcèlement et la stigmatisation sont devenus la norme pour les défenseur·e·s des droits humains et les journalistes osant dénoncer ces injustices.

Quel est le problème ?

Ces mesures ont eu de graves conséquences : au moins 150 personnes sont mortes en détention sous la responsabilité de l’État, et des cas de torture, y compris contre des enfants, ont été constatés par Amnistie Internationale. Le droit à la liberté d’expression et la liberté de la presse sont également gravement menacés, et des journalistes quittent le pays ou s’autocensurent.

Bien que ces mesures soient supposées contribuer à la lutte contre les violences commises par les gangs, elles ne s’attaquent pas aux causes structurelles du problème et entraînent des emprisonnements d’une ampleur massive. Alors, #GraciasBukele de montrer au monde ce qu’il ne faut pas accepter.  

Votre signature peut faire la différence. Le président Bukele doit comprendre que le monde est très préoccupé et ne soutient ni approuve les mesures qui bafouent les droits humains. Ainsi, nous l’appelons à mettre un terme à l’état d’exception et à œuvrer à la création de politiques de sécurité publique assurant le respect des droits humains au Salvador.

Ce que vous pouvez faire

Mobilisez-vous pour la justice! Signez la pétition pour demander au président Nayib Bukele de mettre fin à l’état d’exception et d’élaborer des politiques de sécurité publique axées sur les droits humains.