Libérez immédiatement Yasaman Aryani !
En Iran, des détenu·e·s ont reçu des tests positifs pour le coronavirus dans plusieurs prisons. La situation est préoccupante pour la santé des prisonnier·ère·s, notamment pour la défenseure des droits des femmes Yasaman Aryani.
Yasaman Aryani, 24 ans, purge une longue peine de prison pour avoir fait campagne pacifiquement contre l’obligation du port du voile en Iran . Cette peine cruelle fait partie d’une politique de répression plus large à l’encontre des militantes comme Yasaman qui font campagne contre les lois discriminatoires et dégradantes envers les femmes dans ce pays.
Dans plusieurs prisons iraniennes, des cas de COVID-19 ont été confirmés. Les personnes détenues sont exposées à un risque élevé d’infection, car les mesures de distanciation sociale et d’hygiène sont plus difficiles à mettre en place dans les prisons qu’à l’extérieur.
La situation est très préoccupante pour les détenu.es, notamment pour la défenseure des droits des femmes Yasaman Aryani, qui risque de contracter le virus.
Partout en Iran, des personnes détenues et leurs familles sonnent l’alarme devant le manque de protection suffisante fournie par les autorités pénitentiaires aux détenu.es pendant la pandémie de COVID-19. Face à l’inaction des autorités iraniennes, nombre d’entre eux protestent contre la surpopulation, l’insalubrité et le manque d’hygiène qui les exposent à un risque accru d’infection à la COVID-19.
Des personnes détenues se sont vu refuser des soins médicaux face à la propagation de la COVID-19, les rendant encore plus vulnérables aux effets du virus s’ils venaient à le contracter. Pourtant, selon le droit international, les établissements pénitentiaires sont chargés d’assurer à tou.te.s les prisonnier·ère·s un accès sûr et rapide à une assistance médicale ainsi qu’à des soins de santé.
Yasaman fait partie des centaines de prisonnier.es d'opinion détenu.es en Iran. Sa peine a récemment été ramenée de 16 ans à neuf ans et sept mois de prison. Mais personne ne devrait passer une seule journée en prison pour avoir exercé pacifiquement ses droits.