Protégez les manifestant·e·s pacifiques au Bélarus
Le monde est choqué par les images et les rapports qui montrent que la police utilise une violence brutale contre des manifestant·e·s pacifiques alors que les autorités biélorusses mènent une répression brutale contre leurs propres citoyen·ne·s.
Des centaines de milliers de citoyen·ne·s biélorusses sont descendu·e·s dans les rues de tout le pays pour protester contre ce qu’ils·elles considèrent comme une élection présidentielle truquée, après la victoire écrasante du président sortant Aliaxandre Loukachenko le 9 août dernier. Face à la brutalité policière et à face la vague de répression contre la dissidence pacifique, ces personnes exigent la vérité, la justice et que les reponsables rendent des comptes.
Les protestations sont réprimées avec une force brutale et aveugle par la police. Les médias sociaux font état de la dispersion impitoyable de rassemblements pacifiques, d’arrestations arbitraires, de grenades paralysantes et de canons à eau. Les délégués d’Amnistie internationale ont trouvé des bombes lacrymogènes et des balles en caoutchouc tirées par la police là où les gens manifestaient.
Des manifestant·e·s et des journalistes ont été battu·e·s et blessé·e·s, certain·e·s ont été hospitalisé·e·s, et il y a eu au moins deux décès confirmés parmi les manifestants. Des milliers de personnes ont été arrêtées. Des manifestants relâchés racontent avoir été détenus, torturés ou soumis à d’autres mauvais traitements, notamment déshabillés, frappés et menacés de viol. Ce sont pourtant des gens dont le seul « crime » a été de descendre dans la rue pour manifester pacifiquement.