• Algérie

La mobilisation pour la libération de tous et toutes les détenu.es d’opinion continue

Le 22 février 2019, des manifestations ont éclaté en Algérie contre un cinquième mandat du président Abdelaziz Bouteflika, au pouvoir depuis près de 19 ans. Des étudiant.e.s, des avocat.e.s, des journalistes et d’autres personnes ont participé à ces manifestations pacifiques organisées chaque vendredi pour demander une refondation du système politique.

Les autorités algériennes ont répondu par la répression au moyen d’un recours excessif à la force. Plus de 300 personnes ont été arrêtées de façon arbitraire et nombre d’entre elles ont été condamnées à des peines de prison pour avoir simplement porté le drapeau amazigh, le drapeau berbère.

Cependant, aujourd’hui, des personnes sont encore en détention uniquement pour avoir participé au Hirak ou pour des publications sur les réseaux sociaux critiquant les autorités.

Derniers développements

  • Le 18 février, le président Abdelmadjid Tebboune a annoncé une grâce présidentielle en faveur des détenus du Hirak.

  • Du 19 au 25 février, 59 personnes arrêtées arbitrairement pour avoir exprimé leurs opinions ou manifesté pacifiquement ont été libérées, selon le communiqué du ministère de la justice publié le 27 février. Certains ont bénéficié d’une remise en liberté provisoire dans l’attente de leur procès, et d’autres d’une grâce présidentielle.

Poursuivons notre mobilisation aux côtés des Algériennes et des Algériens pour demander au gouvernement algérien de respecter le droit de manifester pacifiquement et de libérer sans délai et sans condition, toutes les personnes détenues pour avoir simplement exercé leurs droits à la liberté d’expression et de manifestation.


Cette pétition a été mise à jour au vu de la grâce présidentielle du 18 février 2021, les revendications restent les mêmes.